ISBN 978-2-88351-104-0
308 pages
2022
format 15.5 x 22.5 cm

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SFr. 43.00 / € 39.00

Associations de migrants et coopération internationale

Agriculture et développement durable au Sénégal

Jenny Maggi, Dame Sarr

Depuis la crise alimentaire mondiale de 2008, les associations de migrants sénégalais s’engagent en faveur du développement agricole des localités d’origine, en impulsant grâce à leurs projets une dynamique transnationale caractérisée par la circulation de biens, d’innovations et de compétences entre espaces d’accueil et d’origine. Dans cet ouvrage, l’attention est focalisée sur l’analyse d’une série de projets associatifs initiés par des migrants sénégalais établis dans trois pays européens, la France, la Suisse et l’Italie. Ces pays se différencient en termes de politiques visant à soutenir et à reconnaître les associations de migrants et de diasporas dans leur rôle d’acteurs de la coopération. La comparaison se révèle significative pour comprendre si les facteurs propres à chaque contexte d’accueil ont un impact sur les dynamiques associatives et sur les caractéristiques des projets en termes de développement agricole durable. Une telle analyse s’avère instructive aussi pour d’autres pays d’accueil et d’origine. Elle permet d’avancer des considérations qui visent à enrichir le débat actuel sur les liens entre migration et développement, qui a lieu du global au local auprès de chercheurs, d’organismes internationaux, d’acteurs étatiques et d’organisations non gouvernementales, ainsi que d’associations de migrants et de diasporas.

Authors/editors

Jenny Maggi est chargée de cours et collaboratrice scientifique à l’Institut de recherches sociologiques (IRS), Département de Sociologie de l’Université de Genève. Ses recherches récentes portent sur les migrations transnationales, les liens entre migration et développement, la citoyenneté ainsi que sur l’analyse des politiques publiques.

Dame Sarr, collaborateur de projet, a été associé à une série d’études sur les migrations transnationales sénégalaises à l’Institut de recherches sociologiques (IRS), Département de Sociologie de l’Université de Genève, et à l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).